J'ai tué le soleil

Un récit apocalyptique sidérant

Avec pour seuls bagages un sac à dos et un fusil, un homme marche en quête de nourriture. Jour après jour, alors qu'il paraît seul au monde, Karl tente de survivre. Sa blessure à la tête est sans doute la cause de son amnésie. Il avait pourtant un projet. Un projet qui devait le faire entrer dans l'histoire...
Winshluss s'approprie avec brio les codes du récit survivaliste pour mieux le dynamiter, et joue d'une mémoire recomposée dans une narration virtuose. La violence est là, l'humour jamais très loin, le plaisir de lecture omniprésent. Avec J'ai tué le soleil, Winshluss confirme, s'il en était besoin, sa place d'auteur essentiel dans la bande dessinée contemporaine.
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La presse en parle

«Winshluss donne à tout cela une force démente et rarissime» (Casemate).

«Par cette BD au champ pictural à la fois baroque et minimaliste, hyper-réaliste et métaphorique, Winshluss rejoue brillamment la partition d'un monde détruit par ses enfants. Le notre» (L'Alsace).

«L'auteur réussit à horrifier et faire rire en même temps, ce qui n'est pas donné à grand monde. Sauf aux meilleurs» (Livres Hebdo).