Entretien

Publié le 29/06/2020

Rencontre avec John Boyne

Découvrez le parcours et les conseils de John Boyne
8 juin 2011

Où êtes-vous né? Où vivez-vous maintenant ?
Je suis né en 1971 à Dublin, en Irlande, où je vis toujours, mis à part quelques brefs séjours en Angleterre. 

Quand avez-vous commencé à écrire ? Qu'est-ce qui vous a inspiré ?
J’ai commencé à écrire à l’âge de 12-13 ans. J’ai passé la plus grande partie de mon adolescence à pondre des (mauvaises) nouvelles et essayer d’écrire des romans. Jusqu’au jour où j'ai eu une nouvelle publiée, à 20 ans, et je me suis inscrit dans un cours d’écriture à l’université d’East Anglia, en Angleterre. Mon premier roman est sorti en 2000. 

Êtes-vous un écrivain «à plein temps» ?
Oui, je vis de ma plume, mais à plusieurs titres : auteur de fiction, j’ai en général un roman en route, je rédige aussi des critiques de livres pour le “Irish Times”, et des nouvelles brèves pour une chronique du “Sunday Tribune” irlandais. Et de temps en temps, je donne des cours de «creative writing» au centre des lettres de Dublin. 

Quel conseil donneriez-vous à un écrivain débutant ?
Je donnerais trois conseils aux écrivains en herbe. D’abord, lire. Ne jamais cesser de lire. Je suis étonné de voir le nombre de jeunes écrivains aspirants qui ne lisent absolument rien. Ensuite, écrire tous les jours. Même une page quotidienne, cela permet à la partie créative de votre esprit de continuer à travailler, jusqu’au jour où, sans vous en rendre compte, vous verrez que vous aurez une nouvelle ou le premier jet d’un roman. Enfin, rejoindre un atelier d’écriture et écouter les autres. C’est une aubaine d’avoir pour la première fois des lecteurs réguliers qui sont prêts à vous lire et à vous faire des commentaires. Mais il faut être prêt à entendre les critiques ! 

Que représente pour vous la collection Folio Junior ?
Comme je suis irlandais, je n’ai pas grandi avec Folio Junior ; ceci dit, j’ai toujours été conscient du prestige de Gallimard, auquel contribue Folio Junior. Paris est ma ville préférée au monde et le héros narrateur de mon premier roman y est né, c’est pourquoi j’ai le sentiment d’avoir un lien privilégié avec la France et son histoire littéraire. 

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