La Bête est morte!...

La guerre mondiale chez les animaux

Nouvelle édition en 2007

C'est la guerre mondiale chez les animaux. Dessiné et peint en pleine occupation allemande, l'album «La Bête est morte !» est publié dans le troisième mois de la Libération.
Cette œuvre unique, ce bestiaire sanglant qui s'inscrit dans la longue tradition du symbolisme animalier, est à l'image de cet épisode le plus monstrueux de l'histoire de l'humanité : féroce et impitoyable... Et s'il est vrai que Victor Dancette, auteur du scénario, ignore les nuances, on trouve dans cet ouvrage le témoignage émouvant d'une indignation nationale et, surtout, une éclatante démonstration d'art dans la bande dessinée. Un style d'une grande vitalité.
Graphiste à la forte personnalité, autodidacte, Calvo n'a pas été éduqué selon les canons classiques. Avec lui rien n'est jamais statique. En cela son style est étonnamment moderne. Son univers anthropomorphique produit un effet baroque tant les attitudes des personnages, leurs mimiques sont poussées à l'extrême. Cette vitalité est essentielle à son style.

Titre recommandé par le ministère de l'Éducation nationale, en classe de 3e.

Sélectionné par «Les Inrockuptibles» parmi les 100 BD indispensables.
  • Détails

La presse en parle

«Avec le recul, on (re)découvre surtout que cette tragédie animalière, publiée peu après la Libération, conserve, sous les apparences rassurantes d'une fable à la Disney, une virulence inentamée» (Télérama).

«Calvo réussit à transformer l'Histoire en véritable œuvre d'art» (Impact Médecin, décembre 2007).

«Un chef d'œuvre imprescriptible» (VSD, décembre 2007).

«Une œuvre superbe et désormais patrimoniale qui n'est pas réservée qu'aux seuls bédéphiles» (Témoignage Chrétien, décembre 2007).

«Pédagogique. Satirique. Unique» (L'Express, décembre 2007).

«Un livre pour enfants, qui a influencé beaucoup d'adultes et continue à résonner narrativement, graphiquement, politiquement» (les Inrockuptibles, décembre 2007).

«Véritable acte de résistance artistique (...) l'album est évidemment une métaphore anthropomorphique des évènements de l'époque» (20 minutes, novembre 2007)

«Ce monument de la bande dessinée» (Rock&Folk, janvier 2008)

« «La bête est morte !» étonne encore aujourd'hui par tous ses niveaux de lecture, par le débat qu'elle suscite sur la manière dont Calvo y évoque (ou non) la Shoah (dont il n'avait a priori pas conscience) et par la modernité de ses partis pris graphiques» (Les Inrockuptibles).

"La bête est morte!" reste [...] une magnifique fresque historique et une vraie prouesse graphique» (Marianne, janvier 2010).