Entretien

Publié le 06/07/2020

Rencontre avec Béatrice Fontanel

Béatrice Fontanel répond aux questions des enfant
3 juillet 2013

Avez vous une préférence pour un genre de livre ?
Je suis omnibibliovore… avec un goût marqué, en tant que lectrice, pour les grands romans torrentiels. 

Pourquoi écrivez vous dans tant de domaines ?
Je ne peux pas m'en empêcher.

La pièce de Cyrano de Bergerac est-elle un souvenir de collège ? Non, c'est la pièce préférée de mon Père qui peut la réciter encore… alors qu'il a perdu la mémoire.

Où sont les parents dans l'histoire ? Je ne sais pas. Ils travaillent trop, on ne les voit pas, ce sont des ombres. C'est fait exprès.

Quel est leur rôle ?
Ils viennent quand ils sont convoqués pour les bêtises de leurs enfants. Ça m'est aussi arrivé souvent… Hum Hum… 

Avez vous déjà des idées pour votre prochain travail ?
Oui, toujours au moins trois ou quatre idées, pour ne jamais être prise de court. Un roman pour adulte, une histoire pour enfant, un recueil de poésie, pour le dessert.

Travaillez vous seule ou en équipe ?
Seule, seule, seule, je déguste ma solitude à petites cuillérées. Lorsque le texte est fini, je le fais relire par quelques bons amis. 

Comment s'est fait le choix du lieu de l'histoire de Boguegueu ? Pourquoi à la ville ? Pourquoi au collège ?
Je n'ai pas eu à inventer grand chose. Bogueugueu comme je vous l'ai dit, existe. Il a été au lycée Montaigne à Paris (qui est aussi un collège). Devant le jardin du Luxembourg. Mes fils ont aussi été élèves là. Le dernier s'est fait renvoyer… 

Qui corrige les erreurs d'orthographes ? Des correcteurs professionnels qui ont beaucoup de boulot avec mes textes, même si je les relis plusieurs fois.

Comment vient l'idée d'un livre ?
Par le trou d'une serrure, dans un ascenseur, sur un quai de gare, juste avant de tomber dans le sommeil… 

Comment vous est venue l'idée d'écrire ?
Elle n'est jamais venue. Un beau jour, je me suis aperçue que j'avais écrit pas mal de livres…  

Qui décide pour les textes, (leur place, leur taille, leur nombre) ?
Un peu moi. En fonction du format du livre, je sais combien de mots on peut faire entrer dans une page. Mais surtout l'éditeur et le graphiste qui va réaliser la maquette : placer le texte, sur quelle largeur, avec quelle typographie, quel interlignage, etc… Ensuite, il faut encore visser les boulons… éviter de laisser des articles en bout de ligne par exemple… C'est assez technique, mais plutôt amusant lorsqu'on y a pris goût.

Le métier d'écrivain est-il difficile ?
Oui, très… c'est pour ça qu'il me plaît.

 

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