Entretien

Publié le 03/07/2020

Entretien avec Louise Rennison

Louise Rennison se confie au sujet de Le journal intime de Georgia Nicholson
8 juin 2011

Comment avez-vous créé Georgia?
Quand j'ai voulu faire des livres, c'est Georgia qui m'est venue en tête. Parce que c'est mon histoire. Ses parents sont les miens. Sa petite sœur Libby est ma sœur Sophie, et son chat Angus est mon chat Angus. 

Vous n'avez pas changé les noms de vos copines ?
Même pas. Quand j'ai commencé à écrire, j'ai mis leurs vrais prénoms pour ne pas les confondre. Et puis j'ai oublié de les changer... Au début, elles n'étaient pas trop contentes. Avec le succès, elles s'y font. Parfois, elles protestent : "Non, ce n'est pas vrai, je n'ai pas dit ça !" ou au contraire "c'est moi qui ai fait ça, pas Rosie !" 

Les parents ont l'air d'être un peu dépassés...
Mes parents étaient très jeunes, un peu excentriques. J'étais leur premier enfant, ils ne savaient pas comment s'y prendre. Il est arrivé à ma mère de m'oublier dans les magasins... Aujourd'hui, elle prétend que j'exagère en disant que la mère de Georgia, c'est elle. Et pourtant, tout est vrai! 

Comment expliquez-vous le succès de Georgia ?
Les filles se retrouvent dans le personnage. Finalement, les problèmes d'ado ne changent pas d'une génération à l'autre. Moi, je me souviens de chaque minute de mon adolescence. Je la raconte... 

Dans le tome 4, il y a un voyage à Paris...
Je suis fascinée par Paris. J'étais très excitée à quinze ans d'y aller avec ma classe. Avec les copines, on prétendait qu'on était françaises. Je ne voulais plus parler anglais à la maison. J'avais rebaptisé toutes mes peluches avec des noms français !» 

Entretien de Louise Rennison parue dans Je Bouquine 

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