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Publié le 09/09/2020

Camille Monceaux présente son roman, "Les chroniques de l'érable et du cerisier"

Le Masque de Nô marque le début d’une épopée éblouissante et la révélation d’un nouveau talent, Camille Monceaux.

CamilleMonceau--©Ed.Gallimard-Chloé-Vollmer-Lo
CamilleMonceau--©Ed.Gallimard-Chloé-Vollmer-Lo

À la fin de ses études, Camille Monceaux s’envole pour le Japon, pays dont la culture la fascine depuis de longues années.
Elle qui, enfant, voulait devenir chevalière, passe un an à sillonner le pays, à rêver de samouraïs et de châteaux imprenables. C’est en avril 2017 que lui vient l’image d’une mystérieuse jeune fille contrainte de cacher ses traits derrière un masque de nô dans le Japon fermé des années 1600. Le roman sera écrit en grande partie en Nouvelle-Zélande, où Camille passe sept mois dans un van ; c’est un morceau du Japon qui voyage toujours avec elle.

"Le Masque de nô me fait voyager depuis près de trois ans. Trois ans que je vis au rythme du Japon médiéval, que je marche dans les pas de mes personnages, que je tisse leur histoire. Celle d’Ichirô, jeune samouraï vagabond, et de Hiinahime, mystérieuse inconnue au visage dissimulé derrière un masque de théâtre nô. Ce roman m’a suivie de Paris au sud-ouest de la France, où les pinèdes ont été source de longues promenades inspirantes. Je l’ai emporté dans mes nombreuses pérégrinations à l’étranger ; ce faisant, c’était toujours un morceau de ce pays que j’aime tant, où j’ai vécu un an, qui voyageait avec moi.

En 1603, un nouveau régime militaire domine le Japon, amorçant la fermeture de l’archipel qui durera jusqu’en 1868. C’est ce contexte que j’ai voulu dépeindre. Comment trouver la liberté quand la population est étroitement surveillée, les étrangers pourchassés, les arts réprimés ? Quel sens donner à la voie du sabre dans un pays enfin en paix, mais où gronde la révolte ? Et, pour un jeune orphelin élevé loin de tout, comment trouver sa place dans une société profondément inégalitaire, corsetée par les normes ?

« PLUS QUE JAMAIS,
LA CULTURE, L’IMAG
INAIRE,
LE RÊVE SONT À PRÉSERVER. »

De ces questionnements sont nés mes héros, et ce qui devait n’être qu’un diptyque s’est transformé, au fil de l’écriture, en saga de quatre volumes. Aujourd’hui, je vous invite à suivre le destin d’Ichirô. Partez avec lui sur la route du Tokaidô, à travers rizières et montagnes, jusqu’aux rues bruyantes et bigarrées d’Edo."

Camille Monceaux

 

 

Les chroniques de l'érable et du cerisier
Les Chroniques de l'Érable et du Cerisier
Livre 1 : Le masque de Nô

Une plongée fascinante dans le Japon du 17è siècle

Enfant abandonné, Ichirô est élevé comme un fils par un mystérieux samouraï qui lui enseigne la voie du sabre. Vivant reclus dans les montagnes, au cœur d’une nature sauvage, il grandit au rythme des saisons, entre une insouciance bienheureuse et un apprentissage qui exige persévérance et courage. Mais par une nuit terrible, Ichirô voit sa vie basculer. Il doit tourner le dos à son enfance pour affronter le monde et son destin.

155 X 225 MM - 20,50 € - 416 PAGES
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GLOSSAIRE

Nô :
théâtre japonais ancien et traditionnel dérivé de danses rituelles, qui émerge au 14e siècle. À l’ époque d’Edo, il devient réservé aux cérémonies officielles du gouvernement.

Kabuki : genre théâtral plus récent, qui apparaît au début du 17e siècle.
Plus rythmé que le nô, ce théâtre est très apprécié du peuple et mal vu du gouvernement.

Shogun : chef militaire à la tête du Japon féodal. L’empereur continue d’exister, mais il n’a plus de pouvoir.

Edo : ancien nom de Tokyo, capitale du pays à partir de 1603, date à laquelle le shogun Tokugawa Ieyasu prend le pouvoir.

Samouraï : guerrier, reconnaissable à ses deux sabres, au service d’un seigneur ou du shogun.

Rônin : samouraï sans maître.

Kosode : vêtement traditionnel, ancêtre du kimono.

Auteur associé