François Rabelais
François Rabelais naît aux alentours de 1483 près de Chinon. Son père, avocat, a veillé à ce que son fils puisse bénéficier d'une bonne éducation. Rabelais entre comme novice dans un monastère près d'Angers en 1511. Il y fait ses études. Il intègrera un nouveau monastère en 1520 dans lequel il étend sa culture humaniste mais où il manque de liberté. Ces années ont suscité chez Rabelais un attrait tout particulier pour l'humanisme. Rabelais abandonne l'habit religieux en 1530 pour se lancer dans des études de médecine à Montpellier. Il va vite y donner lui-même cours, comme stagiaire, sur les grands médecins de l'Antiquité grecque Hippocrate et Galien.
Rabelais publie « Pantagruel » en 1532, sous le pseudonyme d'Alcofribas Nasier, à la suite d'une commande par Claude Nourry. Le succès de ces chroniques relatant la vie de géants est rapide, ce qui prépare le terrain à la rédaction de « Gargantua ».
La même année, il devient médecin à l'Hôtel-Dieu de Lyon. C'est dans cet hôpital qu'il se construit rapidement une très forte réputation.
L'activité éditoriale de Rabelais reste frénétique, puisqu'il livre la « Pantagruéline Pronostication » ainsi qu'un Almanach pour la même année, dans lesquels il se moque des astrologues en inventant des prédictions aussi grotesques que comiques.
La faculté de théologie de Pairs, en lien avec la Sorbonne, interdit la publication de « Pantagruel » en raison des critiques dont elle est l'objet. C'est à cette époque aussi que Rabelais entre dans l'entourage direct du roi et de ses conseillers.
On peut vraisemblablement penser (faute d'une date sur la page de garde du livre) que « Gargantua », la nouvelle chronique d'Alcofribas Nasier sur les géants, paraît fin 1534-début 1535.
Rabelais s'enfuit à Lyon le 13 février et rejoint quelques mois plus tard son ami Jean du Bellay en Italie. Promu au rang de cardinal, ce dernier arrive à plaider sa cause auprès du pape et à le faire rentrer en grâce. Rabelais retourne en France en 1536. Le grade de docteur en médecine de la faculté de Montpellier lui est attribué au printemps 1537, ce qui lui permet en mai d'y donner un cours.
En 1542, il abandonne le masque comique d'Alcofribas Nasier et assume en son nom propre la paternité de ses livres, les signant « François Rabelais, Docteur en médecine ». Malgré son succès en libraire, la situation de Rabelais est de plus en plus inconfortable : ses protecteurs disparaissent peu à peu. Dans ce contexte de violences où l'on ne sait de quoi sera fait le lendemain, Rabelais publie le « Tiers Livre ». L'ouvrage, qui raconte la suite des aventures de Pantagruel et de son petit compagnon facétieux Panurge, est vite censuré, dès le 31 décembre. Poursuivi, Rabelais s'enfuit en Italie de 1548 à 1552.
Rabelais, qui avait obtenu en 1550 et pour dix ans un privilège royal lui permettant d'imprimer son nouveau texte, fait paraître en janvier 1552 un « Quart Livre » complet. Dans cette odyssée maritime qui n'a d'équivalent que celle d'Ulysse, les personnages vont d'île en île, de déception en déception, confrontés au fanatisme religieux et à la cruauté qu'entraîne la bêtise.
Rabelais meurt en 1553 à Paris.
Rabelais publie « Pantagruel » en 1532, sous le pseudonyme d'Alcofribas Nasier, à la suite d'une commande par Claude Nourry. Le succès de ces chroniques relatant la vie de géants est rapide, ce qui prépare le terrain à la rédaction de « Gargantua ».
La même année, il devient médecin à l'Hôtel-Dieu de Lyon. C'est dans cet hôpital qu'il se construit rapidement une très forte réputation.
L'activité éditoriale de Rabelais reste frénétique, puisqu'il livre la « Pantagruéline Pronostication » ainsi qu'un Almanach pour la même année, dans lesquels il se moque des astrologues en inventant des prédictions aussi grotesques que comiques.
La faculté de théologie de Pairs, en lien avec la Sorbonne, interdit la publication de « Pantagruel » en raison des critiques dont elle est l'objet. C'est à cette époque aussi que Rabelais entre dans l'entourage direct du roi et de ses conseillers.
On peut vraisemblablement penser (faute d'une date sur la page de garde du livre) que « Gargantua », la nouvelle chronique d'Alcofribas Nasier sur les géants, paraît fin 1534-début 1535.
Rabelais s'enfuit à Lyon le 13 février et rejoint quelques mois plus tard son ami Jean du Bellay en Italie. Promu au rang de cardinal, ce dernier arrive à plaider sa cause auprès du pape et à le faire rentrer en grâce. Rabelais retourne en France en 1536. Le grade de docteur en médecine de la faculté de Montpellier lui est attribué au printemps 1537, ce qui lui permet en mai d'y donner un cours.
En 1542, il abandonne le masque comique d'Alcofribas Nasier et assume en son nom propre la paternité de ses livres, les signant « François Rabelais, Docteur en médecine ». Malgré son succès en libraire, la situation de Rabelais est de plus en plus inconfortable : ses protecteurs disparaissent peu à peu. Dans ce contexte de violences où l'on ne sait de quoi sera fait le lendemain, Rabelais publie le « Tiers Livre ». L'ouvrage, qui raconte la suite des aventures de Pantagruel et de son petit compagnon facétieux Panurge, est vite censuré, dès le 31 décembre. Poursuivi, Rabelais s'enfuit en Italie de 1548 à 1552.
Rabelais, qui avait obtenu en 1550 et pour dix ans un privilège royal lui permettant d'imprimer son nouveau texte, fait paraître en janvier 1552 un « Quart Livre » complet. Dans cette odyssée maritime qui n'a d'équivalent que celle d'Ulysse, les personnages vont d'île en île, de déception en déception, confrontés au fanatisme religieux et à la cruauté qu'entraîne la bêtise.
Rabelais meurt en 1553 à Paris.